Certainement. La ville de Lyon, désignée comme la capitale de la gastronomie, avait essuyé un énorme camouflet lorsqu'en janvier, elle n'avait pas été retenue pour constituer le socle du réseau des Cités de la gastronomie. Désormais, l'«erreur» est réparée.
Désormais, l'«erreur» est réparée. L'annonce a été faite mercredi par les ministères de l'Agriculture et de la Culture. Lyon rejoint ainsi Rungis, Dijon et Tours, alors qu'elle n'a guère modifié son dossier de candidature, jugé pourtant peu convaincant au départ.
Quelques réajustements
«Il n'y a pas de changements bouleversants, puisque l'on a présenté les mêmes choses que la dernière fois, confirme la mairie de Lyon. On a opéré quelques recentrages pour être conforme à ce que l'on attendait de nous. On a élargi la zone et on a développé certaines activités, comme le parcours du goût où l'on a inclus des salles de conférences.» En janvier, Jean-Robert Pitte, président de la Mission française du patrimoine, avait regretté à propos de la candidature de Lyon «un manque de panache», déplorant notamment que l'Hôtel-Dieu, choisi pour accueillir la Cité, soit «dévolu à d'autres projets absolument pas en rapport avec la Cité de la gastronomie».
A terme, la cité lyonnaise, dédiée à la santé et à la nutrition, accueillera notamment un marché des terroirs, un site d'exposition ainsi qu'un centre de ressources où des chercheurs imagineront le repas gastronomique de demain et plancheront sur l'alimentation et la nutrition.