Ce successeur du Botox est de plus en plus utilisé dans certains pays et débarque en Europe.
Il y a 10 ans, le Botox naissait, avec succès, offrant une alternative aux plus réticents à la chirurgie esthétique voulant dire adieu à leurs rides. Aujourd’hui, la toxine botulique semble, elle, prendre des rides. Notamment à cause de l’arrivée du Frotox ! L’utilisation du Frotox, commercialisé par la société Myoscience Inc., commence à se répandre progressivement aux États-Unis, au Moyen-Orient et maintenant en Europe.
Le Frotox, c’est un gaz frigorifique destiné à paralyser un ou plusieurs nerfs du front. À l’origine, l’Iovera (nom commercial du Frotox), qui est tenu à des températures oscillant entre - 60 et - 80°C grâce au dioxyde d’azote, servait à des fins thérapeutiques, stoppant la douleur des patients. Mais les chirurgiens ont décidé de joindre l’utile à l’agréable en proposant la technique de cette "Cold Therapy" aux patients à la recherche d’une cure de rajeunissement. Car le nerf, figé par cette méthode digne de la cryogénisation, resterait endormi durant quatre mois.
Mais le Frotox présenterait certains effets secondaires : risques d’endormissant permanent du nerf à cause des écarts de températures trop fréquents, migraines, hématomes ou encore rougeurs. Malgré ces risques potentiels, le Frotox vient d’obtenir son marquage CE (Conformité Européenne), et est donc en passe de supplanter la toxine botulique, devenue tout à coup ringarde. Reste un inconvénient de taille : son prix. La séance de 10 minutes coûte environ… 400 euros !
