MARILYN COLLIN, DIRECTRICE RÉGIONALE CENTRE-EST DE CITY ONE

MARILYN COLLIN, DIRECTRICE RÉGIONALE CENTRE-EST DE CITY ONE

Par Oriana Marc

Présentez-vous et racontez-nous votre parcours professionnel.
 
Je m’appelle Marilyne Collin et j’ai 40 ans. J’ai fait des études de langues étrangères appliquées et j'ai passé un BTS Commerce International. J’ai commencé à travailler à l’âge de 23 ans, en marketing dans une société de cigarettes, pour le groupe Altadis, pendant 7 ans. J’étais en charge de l’encadrement des hôtesses. Je travaillais sur l’animation et la promotion de cette marque sur toute la France : le Festival de Cannes, le Grand prix de Monaco... La promotion liée à l’univers du tabac a été interdite. J’ai donc eu une période transitoire dans ma vie professionnelle. L’envie de manager était toujours présente, ce fut comme une évidence. A l’époque, le groupe City One était un client et j’ai eu l’opportunité d’avoir ce poste lors de la création de l’agence à Lyon : cela dure depuis 11 ans. Aujourd’hui, je gère 10 personnes en agence et 80 personnes en externalisation.
 
City One, Qu’est-ce que c’est ?
 
Le groupe City One a été fondé en 1991 par Sophie Pécriaux, aujourd’hui c’est un groupe indépendant et un acteur incontournable des métiers de l’accueil. Grâce à une stratégie axée sur l’alliance de l’excellence et du service, City One a su s’imposer dans différents secteurs d’activité tels que l’accueil en entreprise, l’accueil évènementiel, l’animation et la promotion des ventes, l’accueil culturel et enfin l’accueil en milieu aéroportuaire et ferroviaire. Nous sommes des prestataires de service, notre souhait est donc de garantir au niveau national notre expertise et d’assurer une qualité de service homogène en France, en Belgique et au Luxembourg.
 
City One est donc le leader de l’accueil événementiel, quels sont vos domaines d’intervention ?
 
Nous avons développé la promotion, l’animation des ventes, l’accueil en entreprise, aux passagers, la médiation culturelle, l’accueil en haute couture qui est un service d’excellence.
Notre domaine de prédilection reste l’évènementiel avec des lieux prestigieux ou encore des agences de communication. Nous avons un partenariat avec Only Lyon : nous leur fournissons des prestations en amont de leurs évènements. Nous travaillons également sur le marketing avec la grande distribution. Il y a une réelle reconnaissance de la qualité du service que l’on peut apporter. Ces domaines d’interventions sont différents selon le métier sur lequel on va travailler.
 
Le sens du service était-il pour vous inné ?
 
Dotée de bon sens, je suis capable d’insuffler une dynamique pour un travail en équipe efficace. J’ai toujours fait de l’accueil. Je peux insuffler quelque chose mais c’est aussi parce que j’ai un sens et un travail d’équipe. J’ai toujours aimé être proche des gens. C’est une vraie vocation. J’exerce un métier qui me passionne avec des challenges au quotidien. J’ai toujours évolué dans ce secteur d’activité où le service aux autres est la priorité. 
 
Vous êtes directrice régionale, quelles sont, selon vous, les qualités d’une bonne manager ?
 
Il faut faire preuve d’un grand sens de l’écoute et avant toute chose, aimer les gens. Dans ce métier nous rencontrons beaucoup de personnes différentes donc il est nécessaire de communiquer avec eux. Un bon manager sait fédérer et encadrer une équipe, négocier pour apprendre à dire « non ». Lorsque l’on est passionnée, c’est difficile de trouver le juste milieu. Notre métier c’est avant tout de l’humain. 
 
Vous avez un poste à responsabilités, pensez-vous que les disparités hommes/femmes tendent à se réduire ?
 
Il y a 10 ans de cela, sur l’ensemble de nos métiers, nous avions principalement des femmes sur le terrain. Aujourd’hui, nous avons une réelle évolution car nous expliquons à nos clients que la mixité hommes/femmes sur un événement est agréable. Au sein même du groupe City One, il y a trois femmes et deux hommes sur des directions régionales. Des postes à responsabilités ont enfin été confiés à des hommes alors que ce n’était pas le cas il y a quelques années. Nos clients ne recherchent plus uniquement une hôtesse jeune et jolie, à ce jour, nous avons 30% de personnel masculin.
 
Etes-vous une féministe ?
 
Je ne me considère pas comme une féministe mais je fais partie des femmes qui ont prouvé que nous pouvions avoir un vrai rôle dans la société et dans le travail. Lors de recrutement, je reçois des jeunes femmes qui ont des difficultés à travailler parce qu’elles ont des enfants. Je constate qu’elles ont encore du mal à trouver leur place et à accéder à des postes à responsabilités. C’est un éternel challenge que d’être une femme active, une mère de famille et une épouse.
 
Des projets pour 2013 ?
 
Nous travaillons sur le développement de l’accueil passagers, sur toute la partie ferroviaire. Nous avons mis en place des formations sur notre direction régionale pour du recrutement, pour de l’encadrement d’enfants dans les TGV. 
Mon projet, c’est de continuer le développement et la réussite de la direction régionale. 
 
Propos recueillis par Oriana MARC
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