Myrta Merlino, une journaliste italienne, accuse l’ancien patron du FMI d’avoir tenté d’abuser d’elle à la fin des années 90.
Alors qu’il tente désormais de soigner son image dégradée par de nombreux scandales, comme le témoigne cette montée des marches surprise au Festival de Cannes il y a un peu plus d’une semaine, Dominique Strauss-Kahn est de nouveau accusé d’abus sexuel.
Les allégations viennent d’Italie cette fois. Dans une émission, diffusée sur le site de partage de vidéos YouTube le 31 mai, Myrta Merlino explique que DSK aurait tenté d’abuser d’elle.
Les faits se seraient déroulés à la fin des années 90, en Suisse. En marge du forum économique mondial de Davos, Dominique Strauss-Kahn, alors ministre des Finances, aurait « remarqué » la journaliste lors d’une conférence, rapporte Le Point.
Myrta Merlino aurait alors sollicité une interview avec l’homme politique. « Le service de presse de Dominique Strauss-Kahn est venu m'expliquer que le ministre avait une interview très importante avec CNN, mais qu'il souhaitait tout de même m'accorder une interview », a-t-elle expliqué lors de l’émission.
« Il m'a poussé violemment contre le mur pour tenter de m'embrasser »
Le rendez-vous est initialement prévu dans le bar d’un hôtel de Davos, à 20h. Présente, la journaliste se voit remettre par un serveur un message, selon quoi Dominique Strauss-Kahn l’attend dans sa suite afin de réaliser l’interview, sans son caméraman.
Après avoir hésité, la femme âgée aujourd’hui de 44 ans s’est finalement décidée. « Je me suis assise dans un fauteuil. Il m’a servi un grand verre de champagne, et a commencé à parler, de tout sauf de l’interview », a-t-elle avoué.
« Il m’a dit qu’il aimait beaucoup les journalistes. Je lui ai répondu que son épouse (Anne Sinclair, ndlr) était une femme incroyable et une grande journaliste. Je me suis ensuite levée, et il m’a poussé violemment contre le mur pour tenter de m’embrasser. Je lui ai donné une violente gifle, je me suis débattue avec difficulté et j’ai réussi à m’enfuir ».
La journaliste a avoué avoir été « très bouleversée » après les faits, surtout par « la violence psychologique d’un homme de pouvoir ». Elle explique ne pas avoir ébruité l’affaire car elle ne voulait pas devenir connue à cause de ça, relate le Daily Mail.