ON FAIT QUOI POUR AVOIR DE JOLIS BRAS ?

ON FAIT QUOI POUR AVOIR DE JOLIS BRAS ?

A l’heure de les dénuder, les bras font l’objet de toute notre attention.

Ne sont-ils pas un peu trop relâchés, là, dessous, ou bien trop enrobés ? La bonne nouvelle, c’est qu’on peut faire quelque chose pour améliorer leur galbe. De la plus light à la plus radicale, les solutions qui marchent.

 
Les bras de Michelle Obama
 
Quelle femme a les bras les plus enviables des Etats-Unis ? Michelle Obama.
 
Selon une étude récente*, 31% des Américaines aimeraient avoir des bras aussi fittés que ceux de la Première Dame. Un succès qui pousse certains à extrapoler cet engouement sur le boom de la chirurgie des bras, +4378% depuis l’an 2000**. De là à voir dans le bistouri une solution incontournable, heureusement, il n’en est rien. On peut tout à fait s’en passer. La condition : renouer au plus vite avec l’exercice physique. On vous dit comment faire.
 
Les gestes « faciles »
 
La gym :
 
Personne n’a envie de faire des efforts, pourtant, renforcer ses muscles est le seul moyen de garder des bras toniques, donc de s’épargner des solutions plus coûteuses et plus radicales. Le bon timing pour prévenir le relâchement des triceps, muscles situés à l’arrière des bras, et galber joliment ses biceps ? « Si vous faites 5 minutes d’exercices spécifiques par jour, cinq jours sur sept, vous verrez des résultats à partir d’un mois, conseille Arno Bézard, coach au Klay. Si vous adoptez une alimentation régulée ». Ca marche aussi quand la peau commence à se relâcher, surtout si on pense  aussi à faire quelques exercices dans la journée. « C’est facile de travailler les muscles des bras car on peut le faire partout dès qu’on y pense, même au bureau », encourage Arno Bézard. Dans la journée, vous pouvez faire ce mouvement en prenant appui sur votre bureau.
 
Une astuce ? « Pensez à changer régulièrement de main quand vous portez votre sac ».
 
Allez, on se motive !
 
Echauffez-vous 5 minutes en sautillant et en faisant des moulinets des bras, des poignets, dans un sens puis dans l’autre. Enchaînez ensuite ces trois exercices :
 
-    les demi-pompes : en appui sur les bras tendus, épaules au dessus des
 
mains, et sur les genoux. Fléchissez les bras pour descendre jusqu’au ras du sol puis remontez. Les muscles travaillent plus si les bras et les coudes sont collés au corps. 5 à 12 répétitions. « Plus les mains sont serrées, plus les triceps travaillent, précise Arno Bézard. C’est plus difficile aussi si vous êtes en appui sur les poings ».
 
-    Avec une haltère de 500g ou une petite bouteille d’eau de 50cl :
 
debout, le bras qui tient l’haltère tendu vers le plafond, l’autre le long du corps, pliez le bras pour descendre le poids vers l’épaule puis remontez le bras tendu en expirant. 20 à 40 répétitions, jusqu’à 60. « Pour bien dessiner le muscle, il faut travailler en endurance, donc faire beaucoup de répétitions avec une charge légère, explique Arno Bézard. Plus l’exercice est long, plus c’est efficace pour affiner et galber ». Si vous n’aimez pas compter, « attendez la sensation de brûlure puis faites-en 10 de plus », précise le coach.
 
-    Placez-vous dos à la baignoire, à un banc ou à une chaise stable, en
 
appui sur les mains, bras tendus, doigts tournés vers l’avant (le pouce aussi), jambes pliées, pieds à plat au sol. Descendez en pliant les coudes, pas trop bas, puis remontez en soufflant. 20 à 40 répétitions.
 
Après tous ces efforts, n’oubliez pas de vous étirer quelques minutes.
 
Vous craignez de ne pas savoir vous placer correctement ? Vous pouvez aussi :
 
-    télécharger sur votre Iphone l’application Nike Training Club et créez
 
votre programme personnalisé en fonction de votre niveau, débutant, intermédiaire ou avancé.
 
-    tester gratuitement pendant quinze jours des séances d’entraînement
 
spécifique sur le site www.coachclub.com
 
-    suivre le programme bras toniques que la coach Lucile Woodward décrit
 
dans son livre « Une silhouette de rêve, c’est malin » (éd. Quotidien Malin Leduc).
 
-    faire deux ou trois séances avec un coach qui vous apprendra les bons
 
placements, plein d’exercices pour varier les sollicitations musculaires, et comment les enchaîner pour éviter l’ennui.
 
 
 
Les sports bons pour les bras
 
La natation, la boxe, la danse, les cours collectifs de shadow boxe ou de body combat. Les sports de raquette comme le tennis et le badminton sont intéressants aussi.
 
 
 
La gym passive :
 
L’électrostimulation séduit celles qui veulent se muscler sans faire trop d’efforts. La seule condition : pouvoir investir dans un appareil type Compex Fit ou Slendertone Arms. Ensuite, il suffit de placer les électrodes comme indiqué sur la notice puis de régler l’intensité de la stimulation, et c’est parti pour 15 à 20 minutes. C’est efficace quand on l’utilise vraiment, cinq fois par semaine pendant au moins un mois, si la peau n’est pas trop relâchée. Ensuite, on peut passer à trois séances hebdomadaires, pour entretenir la bonne tonicité des muscles.
 
L’alternative ? Le Koaching Compex by Klay, un cours privé au cours duquel le coach vous équipe avec les électrodes et sélectionne le programme le plus adapté pour vous. Il peut aussi vous proposer de faire des exercices spécifiques pendant les contractions passives, ce qui accentue le travail musculaire.
 
Au Klay, 4bis rue Saint Sauveur (Paris-2e), tél : 01 40 26 00 00.
 
 
 
Un soin en institut :
 
Les effets d’une cure de massage manuel ou mécanique ? Une peau plus souple et plus ferme, des bras affinés. Un vrai plus pour relancer la micro-circulation et améliorer la qualité de la peau, parfois « granuleuse » sur l’arrière des bras. Comptez au moins six séances. En complément de la gym, bien sûr. Quatre pistes :
 
- Le Cellu M6 : ce célèbre appareil de palper-rouler mécanique permet un remodelage ciblé. Comptez minimum 6 séances pour activer le déstockage des graisses ou raffermir une peau qui manque de tonus. Cela ne doit pas faire mal, sinon, c’est que l’intensité est trop forte et doit être diminuée.
 
60€ la séance de 35mn, adresses au 0 800 803 806 ou sur www.cellum6.fr 
 
- Le nouveau Palper Rouler Manuel Les Petits Soins L’esthéticienne malaxe et pétrit chaque bras en adaptant la pression au ressenti de chacune. Un soin affinant qui améliore aussi la texture de la peau. 
 
45€ la séance, 270€ les 6 dans les instituts Les Petits Soins, tél : 01 42
 
22 23 01, adresses sur www.petitssoins.fr
 
- Le Technispa Minceur Ciblée. Pour ce soin mécanique de 30 minutes, l’esthéticienne règle l’intensité et la puissance d’aspiration de l’appareil puis déplace l’embout sur chaque bras pour le remodeler. Comptez six séances.
 
30€ les 30mn, adresses sur www.guinot.com
 
- Le soin Minceur bras combine pincements de crabe et pétrissages, du coude à l’épaule, pour bien les regalber et raffermir la peau.
 
80€ les 40 minutes, 800€ les 12 à l’Institut La Colline, 24 avenue de l’Opéra (Paris-1er) tél : 01 49 26 03 66.
 
Une astuce ? Pour conserver une belle texture de peau, c’est important de l’hydrater chaque jour. A partir de 40 ans, optez pour une crème raffermissante et massez-vous les bras une à deux minutes le matin ou le soir.
 
La solution médicale
 
Les appareils de radiofréquence sont parfois utilisés par les dermatologues et médecins esthétiques pour raffermir. Au niveau du corps, « ces techniques de contouring aident à lutter contre le relâchement cutané et redonnent un meilleur aspect à la peau de l’intérieur des bras », explique le Dr Isabelle Gallay, dermatologue. L’objectif ? « Chauffer en profondeur pour stimuler la synthèse de collagène et obtenir un effet restructurant ». Immédiatement après la séance, la peau est un peu plus ferme. « Ce résultat est dû à la contraction des tissus sous l’effet de la chaleur mais il n’est pas durable », précise la dermatologue. Pour observer le résultat définitif, il faut faire au moins deux séances puis attendre deux mois. Le bémol : ces techniques sont coûteuses (à partir de 150€ la séance, il en faut 2 à 5) et le raffermissement est rarement spectaculaire. Dans certains cas, il est même décevant car sans qu’on sache l’expliquer, la radiofréquence marche mieux sur certains patients, moins bien sur d’autres.
 
Une astuce ? Evitez de perdre trop de poids. « C’est un endroit où la peau se relâche très vite », insiste le Dr Gallay. D’où l’intérêt de bien entretenir les muscles en dessous !
 
L’option radicale : la chirurgie
 
La chirurgie s’envisage en cas de graisse localisée ou de relâchement important de la peau.
 
La lipoaspiration pour les affiner
 
Elle se pratique sur la face externe du bras, quand il y a un vrai excès de volume, et seulement si la peau est très tonique. « C’est la condition pour que la peau se redrape bien après l’intervention, explique le Dr Bertrand Mattéoli, chirurgien plasticien. Si elle est atone et qu’on aspire de la graisse, on va accentuer le relâchement ».
 
L’intervention se pratique au bloc sous anesthésie locale et en ambulatoire.
 
Les suites ? On garde un pansement compressif quelques heures puis on le retire, cela ne gonfle pas trop, ça fait mal bien sûr, mais on prend des antalgiques et on attend trois à quatre semaines avant de reprendre le sport. 
 
Compter 1500€ à 3000€.
 
Le lifting des bras pour les remodeler
 
C’est la seule technique qui permet de supprimer un excès de peau. La rançon ? Des cicatrices dont la taille et la position varient selon l’ampleur de l’intervention.
 
-    le lifting des bras partiel s’envisage en cas de relâchement modéré. Il
 
peut se pratiquer sous anesthésie locale, mais toujours au bloc. Le chirurgien retire 3 à 4 centimètres de peau, « comme un quartier d’orange », précise le Dr Mattéoli. La cicatrice, horizontale, est placée dans l’aisselle. Dans certains cas, elle dessine un T et se prolonge de quatre ou cinq centimètres sur la face interne du bras. Une remise en tension modérée qui s’effectue à partir de 45/50 ans.
 
-    le lifting classique des bras. Il s’envisage quand le relâchement est
 
important, plutôt après 60 ans. En raison de la taille de la cicatrice, « c’est une chirurgie pour s’habiller », rappelle le Dr Mattéoli. Verticale, elle s’étend de l’aisselle jusqu’au coude, sur l’intérieur du bras. C’est une intervention délicate qui se pratique sous anesthésie générale.
 
Les suites ? Ca tire et ça suinte, et il peut y avoir un œdème et des bleus, mais ce n’est pas sytématique. Il faut quinze jours pour que cela cicatrise, un an pour que la cicatrice prenne son aspect définitif.
 
On attend un mois pour reprendre la gym.
 
Le risque ? Une cicatrice chéloïde (= en relief) 2500€ à 5000€
 
source : www.elle.fr
credit photo : Getty
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