Rachida Dati très en colère

Rachida Dati très en colère

Elle veut faire interdire une BD sur elle et sa fille

Suite à la parution d’une bande-dessinée intitulée Aux noms des pères, Rachida Dati a saisi la justice pour interdire l’ouvrage. Motif: il porte atteinte à sa vie privée et à celle de sa fille. La BD raconte en effet le parcours de l’ancien Garde des Sceaux et, de manière humoristique, l’enquête d’un détective pour découvrir l’identité du père de la petite Zohra.

Depuis que Rachida Dati a affirmé dans un journal espagnol qu’elle avait un faible pour le footballeur Lionel Messi, le meneur de jeu du FC Barcelone, on pensait que la maire du VIIe arrondissement de Paris s’était détendue sur le sujet de sa vie privée. Un domaine qu’elle a toujours pris soin de préserver, n’hésitant pas à montrer les dents et attaquer en justice les importuns. Il faut dire qu’avec la naissance de sa fille et le mystère autour de l’identité du père,jusqu’ici jamais officiellement élucidé, Rachida Dati a souventprêté le flan à la critique et à la moquerie.

Dernier cas en date: une bande-dessinée intitulée Aux noms des pères. Forcément, avec un tel titre, Rachida Dati ne pouvait pas laisser passer cet ouvrage sous silence, et lui faire une jolie pub au passage. Ecrite par le journaliste Yves Derai (déjà auteur de livres comme Carla et les ambitieux, ou encore Belle amie, déjà sur Rachida Dati) et Bernard Swysen, la BD raconte, avec humour on s’en doute, la vie de l’ancien Garde des Sceaux, depuis sa ville de Chalon-sur-Saône jusqu’à son combat pour la mairie de Paris. Un récit qui s’appuie «sur une enquête rondement menée par un mystérieux détective qui cherche à découvrir l'identité du père de sa fille Zohra». Les auteurs se sont particulièrement attachés au personnage de Rachida Dati, «icône de la diversité qui rêve de sommets » et « prête à tout pour les atteindre».

Le sujet a donc fait bondir Rachida Dati qui attaque la BD en justice. Elle a demandé aux juges des référés de Versailles l’interdiction de l’album ainsi que 100000 euros de dommages et intérêts. Si sa première demande n’est pas satisfaite, l’ancienne ministre de la Justice souhaite qu’un bandeau soit apposé sur chaque exemplaire commercialisé et sur lequel il sera précisé que la BD Aux noms des pères porte atteinte à sa vie privée et à celle de sa fille. Ses avocats ont expliqué dans l’assignation qu’il s’agissait d’une «atteinte grave» que «l’humour ou la caricature ne suffisent pas à excuser». Le tribunal doit se prononcer mardi après-midi.

Source : www.gala.fr

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