Car plutôt que d'inventer une nouvelle texture ou un énième nouveau goût, l'entreprise californienne a décidé de modifier le concept même de la capote. Le principe? Il ne s'agit pas d'enfiler mais de déplier le long du pénis. Nuance.
Selon Origami Latex, le nouveau procédé présenterait le double avantage d'une installation ultra rapide et d'un confort décuplé. "La capote en latex n'a qu'une valeur de protection. Personne n'aime l'utiliser", a déclaré Danny Resnic, fondateur de la compagnie, au HuffPost américain. Notre préservatif agit comme une gaine ample qui suit les mouvements naturels du corps." Et Resnic d'ajouter : "On avait presque envie de l'appeler autrement que "capote".
Passage au silicone
Pour permettre ce nouveau design, il a fallu renoncer au latex, une matière fragile (Resnic est bien placé pour le savoir puisqu'en 1993 il a lui-même été infecté par le virus du sida suite à un craquage de capote). A la place du latex, donc, on est passé à une forme ultra-souple de silicone, qui peut être pliée, dépliée, pliée, dépliée, et peut supporter des mouvements plus fougueux.
Ajoutons que le mois dernier, la Bill and Melinda Gates fondation a félicité Origami pour sa découverte. "C'est un excellent exemple de compagnie privée orientée sur de nouveaux designs pour promouvoir l'expérience sexuelle," peut-on lire sur le blog. Une sacrée vitrine pour la compagnie qui monte, d'autant que la fondation du milliardaire aux lunettes offre 100 000$ aux créateurs pour redessiner la capote-accordéon.
Pour l'heure, il va falloir attendre encore un peu pour s'adonner aux plaisirs de l'origami car les préservatifs sont encore soumis à des essais cliniques. "La sortie n'est pas prévue avant 2015", confie Resnic. Quant au prix, il n'a pas encore été fixé, mais il devrait être supérieur à celui d'une capote en latex. Le président d'Origami s'est dit convaincu que les utilisateurs seront prêts à payer plus pour profiter de l'expérience. Un peu gonflé quand même.
Source : www.huffingtonpost.fr