Comment est né ce spectacle ?
Le spectacle est né de ma petite folie, de mon envie d’aller rencontrer des gens, de raconter des histoires tout simplement et de s’amuser sur scène. Allier tout ça, tout ce que je fais dans la vie et m’ouvrir aux gens, c’est ce qui est intéressant. J’adore entendre dans la salle : “ah ouais c’est trop vrai !”.
D’où vous vient toute cette énergie ?
L’énergie me vient des gens qui sont en face de moi car il est bien rare maintenant de payer une place pour venir jeter des tomates sur un artiste. C’est toute une organisation pour venir au théâtre. Ce n’est pas comme aller au cinéma et je trouve que les gens sont heureux d’être là.
Trouvez-vous l’inspiration en regardant les gens qui vous entourent dans la vie au quotidien ?
Oui, je me raconte beaucoup et je raconte des anecdotes de copines, de tout ce qu’il y a autour de moi. Et puis, la base du travail du comédien c’est ça, on est là pour ouvrir des parenthèses donc on est énormément dans l’observation.
Claudia, vous souvenez-vous à quel moment vous êtes tombée en amour avec l’humour ?
C’est lors de ma rencontre avec le Comédie Club et avec Kad et Rahou. Après, il y a eu de belles opportunités : ma rencontre avec Michel Boujenah, avec Arthur. Mais l’humour surtout, parce que je suis issue du théâtre vraiment classique donc l’humour me vient essentiellement de l’intime. On ne rigole pas tous de la même chose et donc c’est difficile de faire l’unanimité comme ça dans une salle.
L’humour est-il une véritable arme de séduction, même pour une femme ?
Oui surtout pour une femme comme moi qui ne fait pas 1m80 et 60kg… On essaie d’étirer ça dans la vie puis montrer aussi qu’on a d’autres facettes. Quoi qu’il arrive, c’est une belle arme parce que des fois ça nous évite de péter un câble, de s’énerver pour rien quand on a l’humour en soi. A un moment à la fin de votre spectacle vous abordez un thème sérieux qui est celui du cancer.
Avez-vous vécu cette situation ?
Oui, je l’ai vécu. Et on s’en sort grâce à l’humour. Comme je disais tout à l’heure, c’est une très belle arme.
Le fait d’avoir été confronté à une telle maladie a-t-il changé votre regard sur la vie ?
Oui, au départ il y a une espèce de colère, de haine qu’ensuite on transforme en se disant qu’il faut faire avec.
Claudia, parlez-nous de votre rencontre avec Arthur, l’animateur.
Très belle rencontre par le biais de Michel Boujenah. C’est quelqu’un de très intelligent, un bosseur, un homme généreux, qui met toujours en valeur les autres. L’émission dont nous parlons c’est vendredi, tout est permis avec Arthur sur TF1 et aujourd’hui vous êtes une invitée récurrente de l’émission. Et bien, je ne sais pas ce que je “récurre”, mais en tout cas oui, il a fait en sorte d’avoir une équipe autour de lui. On est une belle petite famille.
Claudia, sur quoi travaillez-vous aujourd’hui ?
Sur mon spectacle parce qu’il y a toujours des modifications à faire, des améliorations. Je suis également sur le film de Fabrice Eboué, on a tourné une partie à Paris et là on va à Cuba. J’ai un autre projet mais vu qu’il n’est pas signé comme le film de Fabrice, je le garde pour moi.
Quel est votre rêve secret ou votre rêve d’enfant ?
Rencontrer un jeune homme roux, 1m80 avec des yeux verts.