Le Dieux du Stade de ce mois d'avril 2013

En quête de sportifs musclés, le régisseur des prises de vue du calendrier des Dieux du Stade a effectué un détour par la Centrale d'Hossegor… Là, il sollicite Jean-Pierre Arbouet, plagiste et fondateur du club de sauvetage. Lequel transmet le message et une dizaine d'athlètes (surfeurs, nageurs ou sauveteurs) décide de tenter le lendemain l'expérience à Soustons-Plage.

 

Julien Lalanne fait partie de la délégation, à l'instar de David Baillet et Tristan Barberot. « J'ai beaucoup hésité avant d'y aller. Je n'aime pas mon image et je ne suis pas particulièrement à l'aise avec mon corps. Mais je me suis dit que c'était intéressant de vivre cette aventure, de voir les coulisses du calendrier et d'apprendre en matière de communication, paramètre toujours utile au moment de rechercher des partenaires ».

 

D'emblée, le contact avec François Rousseau, artiste préposé aux photos, est bon.

 

Appel du Stade Français

Ce dernier semble interpellé par les réticences de Julien à poser devant l'objectif. Le shooting se passe bien. Les dix Landais jouent les naufragés, eu égard au thème présidant aux prises de vue, derrière les stars du ballon ovale et du ballon rond (Yoan Huget, Rio Mavuba…). « Entre ces séances, l'artiste a laissé libre cours à son inspiration et shooté certains figurants… Au mois d'août, le Stade Français qui publie les Dieux du Stade m'a contacté afin de modifier mon contrat. Je pensais dès lors apparaître sur le calendrier 2013, mais en fond, au second plan… Quelle ne fut pas ma surprise ! ». En fait, le portrait de Julien Lalanne constitue l'image du mois d'avril. Rien que ça. Le regard clair et droit, pointé vers l'horizon, le buste massif sculpté par des années d'entraînement dans les piscines et sur l'océan. Une formidable promotion pour le sauvetage sportif, figurant pour la première fois au sommaire de cet opus au même titre que le rugby ou le football ! « J'espère que cela aidera à faire connaître mon sport, ma passion ».

 

Photos soft

Arrivé sur le tard dans le sauvetage sportif mais doté d'une énergie à traverser l'océan, Julien, licencié à Capbreton Sauvetage Côtier, s'est taillé en six ans un corps à la mesure de son palmarès : champion d'Europe de paddleboard l'an passé, champion de France de l'oceanman cette année, titré également en surf ski en 2009 et 2010 et trois fois vainqueur de l'oceanman international longue distance, organisé face au Cers. Excusez du peu. Ses compétences sont en substance appréciées dans le travail, comme en témoignent ses fonctions de chef de poste, employé plage des Culs nus par la mairie d'Hossegor. Il faut dire que le garçon offre quelques garanties, à l'image de son DEA de droit public. Un esprit sain dans un corps sain. Telle pourrait être la devise du calendrier, dont le millésime soft et élégant devrait s'arracher sur la côte…

 

Source :  www.sudouest.fr