Quand Karl Lagerfeld se confie en dessin à Loïc Prigent

Quand Karl Lagerfeld se confie en dessin à Loïc Prigent

Réinventer Karl Lagerfeld ?

Impossible Tout ou presque a été dit sur le maître de la maison Chanel. Mais le réalisateur Loïc Prigent a eu l’idée de génie de lui glisser une feuille blanche et un feutre dans les mains. De génie, parce que jamais Karl ne s’est raconté de telle façon. D’abord, il y a ce plan si singulier, en caméra subjective placée au-dessus de la tête du créateur. L’effet est hypnotique. On ne quitte plus des yeux ces mains gantées qui dessinent comme elles parlent. Comme on ne rate pas une miette de la valse des feutres, fards et pinceaux mousses parsemant son bureau au rythme des croquis qui terminent à la poubelle, une fois achevés.
« Karl ne se confie pas facilement »

Caché derrière ses lunettes noires, le créateur se souvient. Toute une vie balayée de moments forts, de costumes et d’êtres aimés. Une plongée rare dans son intimité que le réalisateur évoque avec pudeur. « Je n’ai pas l’habitude d’être dans ce registre. En plus, Karl ne se confie pas facilement. Mais à travers le dessin, il a accepté d’évoquer son enfance, sa mère, mais aussi Jacques de Basher (NDLR : son compagnon décédé en 1989) dont il ne parle jamais », nous explique Loïc Prigent. En effet, pas un dessin sans un croquis vérité. On le retrouve d’abord dans sa salle de bain, sans lunettes. Puis, au réveil, la coiffure légèrement défaite, habillé d’une robe de chambre longue jusqu’au sol. Le début d’une longue série d’anecdotes. On ne s’ennuie pas, on en apprend beaucoup et on en redemanderait presque.

Samedi 2 mars, à 21h40, sur Arte

Source : www.elle.fr

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