Vendredi 1 Mars 2013 à 09h49
Les Rhodanien(e)s se ruent sur les objets érotiques grâce à « 50 nuances de Grey »
La trilogie de la Britannique E.
« Comme dans notre point de vente à Pierre-Bénite, depuis la sortie de la trilogie, nous avons eu une demande importante de boules de geishas, de liens de bondage (cordes, ceintures, lacets, chaînes en métal, corde de magicien…), sans oublier les classiques menottes, qui sont sans doute les premiers instruments utilisés par la plupart des gens, et les cravaches en tout genre. »
Des coffrets spéciaux renfermant plusieurs des articles cités dans les trois tomes ont été mis en boutique cette semaine.
La demande émane d’hommes ou de femmes, jeunes ou moins jeunes, de toutes les classes sociales.
« Ce sont surtout des gens installés dans leur vie de couple depuis deux ou trois ans, qui ont lu « Cinquante nuances de Grey », et qui viennent ensemble choisir un ou plusieurs articles pour renouveler leur vie sexuelle et pimenter leurs rapports sans culpabiliser », précise le responsable de X’Trême Center.
Même constat dans la plupart des sex-shops de Lyon. « Les boules de geishas, les mini-fouets en velours, tous les accessoires pour les jeux érotiques sont très demandés », précise-t-on à La Lanterne.
Pour la responsable d’Olly Boutique, « la curiosité suscitée par la lecture de la trilogie a incité certains couples à pousser la porte de notre magasin pour s’informer et cela a eu une influence positive sur la vente d’accessoires. »
Les menottes, objet le plus tendance
La publication de cet écrit érotique qualifié par certains de roman « à l’eau de rose », par d’autres de « carrément vulgaire », mais qui a, semble-t-il, enthousiasmé lecteurs et lectrices, a dopé le chiffre d’affaires des librairies, et par voie de conséquence, celui des sex-shops.
De quoi s’interroger sur le succès des trois tomes de « Cinquante nuances de Grey » qui continuent à être en tête des ventes, partout en France. Et sur l’engouement suscité par les pratiques sadomasochistes soft décrites tout au long des 600 pages de chaque livre. « J’ai tellement aimé le premier tome que j’ai attendu les suivants avec impatience », confie une lectrice qui s’est elle-même qualifiée « d’accro ». Il semblerait cependant que le deuxième tome, plus romantique, ait recueilli plus de suffrages que les deux autres.
« La publication du dernier tome a fait repartir les ventes du premier », explique une responsable de chez Decitre Confluence. Un véritable phénomène de société qui fait tourner les têtes et que psychologues et thérapeutes ont du mal à expliquer.
Source : www.leprogres.fr