DANSE : Archipel Gallotta

DANSE : Archipel Gallotta

A la Maison de la danse, jusqu'au 3 Février 2013

Pendant presque vingt ans, la danse contemporaine française a rechigné à s’occuper de sa mémoire. Elle laissait le répertoire au classique. À la MC2 de Grenoble, Jean-Claude Gallotta, directeur du Centre Chorégraphique National, lui, recouvre la mémoire du Groupe Émile Dubois qu’il a fondé dans les années 80 avec son indispensable et indissociable collaboratrice Mathilde Altaraz.

Ils remontent ensemble Daphnis é Chloé, créé en 1982 et lui donnent une seconde jeunesse. Un classique pour le temps présent ? En 2011, Gallotta ose sa propre version du Sacre du printemps de Stravinsky, innovant encore et toujours. Il trouve aussi une façon d’être à la scène plus libre encore avec des audaces, des raretés, des morceaux de bravoure, des interpellations, des souvenirs, un genre à part entière : ce qu’il appelle ses « chroniques chorégraphiques ».

Le Sacre Du Printemps précédé de I-Tumulte, II-Pour Igor

Chaque chorégraphe porte un Sacre en lui. Celui de Gallotta nous vient de l’enfance, quand écolier il entend l’œuvre d’Igor Stravinsky pour la première fois. Avec ses danseurs aussi charnels et explosifs que la musique, il nous emporte vers des ombres sensuelles, des corps tourmentés, des éveils interdits, des émois inexpliqués, des palpitations troublantes. Le Sacre est précédé de I - Tumulte, où le chorégraphe invite à écouter le silence de la danse qui précède le déchaînement de la musique, et II - Pour Igor, un solo féminin en hommage au compositeur.
Mardi 29 janvier à 20h30
Mercredi 30 janvier à 19h30

Daphnis E Chloé

Soucieux de faire revivre son répertoire, Jean-Claude Gallotta a recréé en 2011 le trio Daphnis é Chloé qui avait tant ému à sa création en 1982. Déjouant le caractère éphémère de la danse, il redonne vie à ce Daphnis é Chloé dont la chorégraphie saisit de façon éblouissante l’énergie, la douceur, la violence de la joute amoureuse.
Jeudi 31 janvier (annulée !) et vendredi 1er février à 20h30

Racheter La Mort Des Gestes / Chroniques Chorégraphiques 1

Pour ses « chroniques chorégraphiques », intitulées Racheter la mort des gestes en hommage à un article du journaliste-écrivain Hervé Guibert, Jean-Claude Gallotta imagine un spectacle fait du chapelet des grandes rencontres qui ont scandé son parcours. Il convoque alors ceux qui dansent bien sûr, mais aussi ceux qui passent, ceux qui pensent. Ensemble sur la scène : les danseurs du CCN de Grenoble, des artistes invités et la participation d’intervenants amateurs.
Dimanche 3 février à 15h

Source : www.culture-lyon.com

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