Réseau Elles On Board : "Aider les femmes à se sentir légitimes à des postes de dirigeantes"

Réseau Elles On Board : "Aider les femmes à se sentir légitimes à des postes de dirigeantes"
Les fondatrices du réseau Elles On Board - DR

Le réseau Elles On Board a vu le jour à Lyon au début du mois de février.

"On a fait le constat qu’il manquait vraiment quelque chose en région Auvergne-Rhône-Alpes, une association qui pourrait aider les femmes à la fois à prendre leur place dans la sphère publique mais surtout à prendre confiance en elles dans cette idée d’être légitimes à accéder à des postes de dirigeantes." Morgane Soulier est l’une des huit cofondatrices du réseau Elles On Board lancé il y a quelques semaines. 

"On était nombreuses à être membres d’une autre association de femmes qui était plutôt à vocation internationale. Il y a vraiment eu ce déclic de se dire comment on pouvait sensibiliser les politiques mais aussi les instances de direction. L’idée est vraiment d’aider les femmes à se sentir légitimes et permettre aux entreprises d’identifier dans la région les femmes qui pourraient intégrer des conseils d’administration par exemple", explique la consultante et conférencière spécialisée en intelligence artificielle et en transformation numérique des entreprises. C’est en effet un constat qui est à l’origine de la création du réseau Elles On Board : seules 12% des entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont dirigées par des femmes. "On ne veut pas être une énième association de femmes dirigeantes. Nous voulons réunir des secteurs variés et des femmes de tous les horizons", poursuit Morgane Soulier.

Depuis sa création, le réseau compte une cinquantaine de membres. On y retrouve notamment Emmanuelle Durand, co-directrice du festival des Nuits de Fourvière à Lyon, Alexandra Mathiolon, directrice générale de SERFIM ou encore Virginie Carton, directrice d’OnlyLyon tourisme et congrès. Adhérer à Elles On Board nécessite de respecter certains critères comme celui d’obtenir le marrainage "d’un membre actif" du réseau. "Il faut aussi avoir une expérience avérée en gouvernance ou en prises de décisions stratégiques sans oublier une volonté de partager et de contribuer à faire avancer la parité dans les instances dirigeantes".

Les membres se retrouvent lors d’évènements toutes les deux à trois semaines lors de tables rondes ou encore de diners. Un partenariat a également été noué avec le club privé de dirigeants Le Prisme dans le but de "faire des ponts entre les différentes associations" mais surtout de "sensibiliser les dirigeants de nos entreprises et le grand public sur nos enjeux".

A.D.

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