Les faits remonteraient à vendredi dernier à Sainte-Foys-lès-Lyon tout près de Lyon. "Comme tous les jours, je prends le chemin de Fontanières, qui est très sinueux, très étroit et à double sens", raconte Cécile Siméone précisant se rendre sur son lieu de travail en voiture. "Je dépasse un cycliste, puis je le vois s’agiter dans mon rétroviseur. Je me dis qu’il ne doit pas être content. Peut-être a-t-il pensé que j’étais passée trop près de lui, ce qui n’est absolument pas le cas", poursuit-elle.
Celle qui est aujourd’hui décoratrice d’intérieur à Lyon explique ensuite que le cycliste aurait garé son vélo contre le pare-chocs de sa voiture alors qu’elle est arrêtée à un feu rouge. En baissant sa fenêtre et en demandant au cycliste les raisons de ce geste, Cécile Siméone aurait été frappée. "Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, ce monsieur m’a frappé", dénonce-t-elle. "Hier, j’ai pris un coup de poing. Je n’ai pas été poussée, ni giflée, on ne m’a pas tiré les cheveux. Non, j’ai pris un coup de poing", ajoute-t-elle parlant d’une douleur persistante depuis 'au cartilage' de l’oreille.
La Lyonnaise n’a pas manqué non plus d’évoquer la politique écologiste de la Métropole. "C’est mal géré, il y a des aberrations (…) Aujourd’hui, une voiture dans Lyon ne dépasse pas les 30 km/h, les vélos roulent plus vite que nous (…) Beaucoup de vélos ne respectent pas le Code de la route. C’est la vérité, et ça crée ce genre de tension", estime-t-elle.
Cécile Siméone a publié une nouvelle vidéo en story sur Instagram ce dimanche assurant avoir eu beaucoup de témoignages après le récit de son agression. "Il faut que cette violence s’arrête. Je ne suis pas allée porter plainte mais je vais le faire. Je vais me renseigner sur les caméras. Votre soutien m’a fait du bien même si ma colère est encore présente", peut-on l’entendre dire. "J’espère que les choses avanceront", conclut-elle.