JO de Paris 2024 : la gymnaste lyonnaise Djenna Laroui suspendue six mois pour dopage

JO de Paris 2024 : la gymnaste lyonnaise Djenna Laroui suspendue six mois pour dopage
La gymnaste lyonnaise Djenna Laroui suspendue six mois pour dopage - DR

La jeune femme devait être remplaçante de l’équipe de France au cours de la compétition.

Les Jeux Olympiques de Paris débutent mal pour l’équipe de France de gymnastique. Djenna Laroui, retenue pour être remplaçante, a été suspendue six mois à compter de ce lundi. C’est ce qu’a fait savoir la Fédération française de gymnastique.

En cause : un contrôle positif à la suite d’un contrôle antidopage. "Le contrôle effectué par l’Agence française de lutte contre le dopage) sur Djenna Laroui lors des Championnats de France Elite de gymnastique artistique à Lyon le 7 juin dernier s’est révélé positif au salbutamol (un produit habituellement destiné à traiter l’asthme, NDLR)", peut-on lire dans un communiqué de la Fédération française de gymnastique qui ajoute être "convaincue de la bonne foi de sa gymnaste".

La sanction est pourtant tombée pour la gymnaste lyonnaise du PSL Montchat s’entraînant au Pôle France de Saint-Etienne. Djenna Laroui a écopé d’une suspension de six mois avec une période de quatre mois et demi sans avoir le droit de pratiquer la gymnastique.

La principale intéressée, médaillée de bronze avec l'équipe de France lors des derniers championnats du monde, a réagi ce lundi soir sur son compte Instagram. "Beaucoup d’entre vous l’ignore mais je traverse en ce moment une période assez compliquée", commence l’athlète de 19 ans évoquant à nouveau avoir été diagnostiquée asthmatique avec au bout "un traitement à base de Ventoline qui contient une substance interdite à tout athlète au-delà d’une certaine dose, sauf à être en possession d’une AUT (autorisation à usage thérapeutique). Or, je n’avais pas une telle autorisation car, d’après mon encadrement médical, cela n’était pas nécessaire." Djenna Laroui met notamment en avant "une ordonnance floue et ambiguë, suivie d’instructions peu claires".

"Après un long mois de travail avec mes avocats, et le soutien de ma Fédération, pour tenter d’aboutir à une sanction minime, compte tenu des circonstances particulières m’ayant amenées à prendre cette substance, le dernier petit espoir auquel je m’accrochais de pouvoir faire les Jeux s’est envolé", conclut la gymnaste dans ce post accompagné de nombreux commentaires de soutien.

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