Après plusieurs semaines de tourmente, le comité Miss Rhône-Alpes vient de renaître avec une toute nouvelle direction composée de Thierry Mazars, également délégué du comité Miss Languedoc, et de Virginie Dechenaud, ancienne Miss Rhône-Alpes. Celle qui fut également 1ère dauphine de Miss France 2010 a répondu à nos questions après les premiers pas de ce nouveau binôme prêt à présenter une nouvelle représentante à l’élection de Miss France 2025.
Pourquoi avoir décidé de prendre la co-direction du nouveau comité Miss Rhône-Alpes ?
C’est la société Miss France qui désigne les délégués régionaux. Suite à la dissolution du précédent comité et des problèmes rencontrés par ce dernier, la société Miss France a proposé le poste à Thierry Mazars du comité Languedoc. Il avait besoin de quelqu’un sur le terrain et il a fait appel à moi car je le connaissais de mes années de Miss. Après petite réflexion, j’ai accepté.
Aujourd’hui c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour le comité Miss Rhône-Alpes ?
On écrit une nouvelle page et on ne veut pas consulter les précédentes. On va écrire une nouvelle histoire. On ne connait même pas les détails de ce qu’il s’est passé et on ne souhaite pas les connaitre. On veut repartir de zéro. De toute façon, on repart de zéro parce que c’est la création d’une nouvelle association. C’est une nouvelle aventure. On garde la même équipe car les comités locaux sont les mêmes. Le noyau est d’ailleurs le même mais la direction change. Le cap est toujours de faire briller une jeune femme qui représentera notre région à l’élection de Miss France.
Vous préparez actuellement l’élection de Miss Rhône-Alpes qui aura lieu le 28 septembre septembre à Voiron en Isère. Sous quel signe sera-t-elle placée ?
Il va y avoir une valorisation du territoire. Ça me tient vraiment à cœur. Je n’ai pas choisi Voiron et l’Isère par hasard. Je suis Iséroise de naissance. On souhaite vraiment valoriser le territoire les jours des répétitions dès le mois de septembre. On va essayer de faire connaitre les atouts de ce territoire aux 18 candidates qui viennent de toute la région.
Votre mot d’ordre désormais ? Enfin une Miss Rhône-Alpes couronnée Miss France ?
C’est un objectif mais pas le seul. Etant ancienne Miss Rhône-Alpes, j’ai envie aussi de "redorer" l’image des Miss. Je ne vais pas faire des miracles mais par expérience je sais que ce n’est pas toujours facile. J’en ai souffert aussi. Ça m’a servi comme desservi. Ce n’est pas facile d’avoir ce poids. Les préjugés sont toujours là. J’ai envie de me battre pour montrer que c’est un choix, que ces candidates ont le droit de participer à un concours de beauté. Elles ne sont pas que belles, elles ont des choses à dire. Elles peuvent notamment apporter une lumière sur le territoire par leur petite notoriété. Ce serait plutôt ça mon premier combat. Après si elle peut être Miss France c’est encore mieux !
Vous avez noté beaucoup de changements chez Miss France depuis votre élection ?
Il y a énormément de changements. J’ai été élue la dernière année de la présence de Geneviève de Fontenay. Maintenant, les critères sont plus larges. Les candidates peuvent être plus âgées, mariées, pacsées, avoir des enfants… Effectivement, il y a une ouverture. C’est moins strict qu’avant. Pour moi, un concours doit aussi conserver des critères. Comme dans toutes compétitions, il faut des critères et que les candidates s’y conforment.
La billetterie pour l’élection de Miss Rhône-Alpes doit ouvrir mi-juillet
Propos recueillis par A.D.