Pourquoi cette nouvelle ouverture à Lyon ?
Depuis le premier jour de l’ouverture à Lyon du premier salon à l’été 2021, on est complet un mois en avance. Il n’y a jamais eu un seul trou dans le planning depuis cette ouverture il y a trois ans. Tous les jours, on reçoit des messages de clientes lyonnaises qui n’arrivent pas à réserver. Il n’y avait pas d’autres solutions que d’ouvrir un deuxième studio.
Vous avez choisi la rue Victor Hugo dans le 2e arrondissement pour ce deuxième salon de coiffure. Un choix évident ?
On regardait toutes les opportunités sur la Presqu’île et le 6e arrondissement car c’est un quartier que j’aime bien. On s’est finalement rendu compte qu’on avait plus de dynamisme sur la Presqu’île. Rue Victor Hugo c’était vraiment une opportunité.
On a une date d’ouverture ?
Si les travaux se déroulent bien, l’ouverture est normalement prévue le 6 juillet. On fait des réunions de chantier toutes les semaines. Pour l’instant les délais sont tenus mais il peut parfois y avoir des surprises au dernier moment. On va en tout cas essayer de tenir cette date.
D’autres salons vont-ils ouvrir en France dans les prochains mois ?
On était récemment en visite à Bordeaux et Toulouse pour voir les opportunités. C’est désormais une question de semaines mais ça devrait se décanter sous peu d’ici cet été. Les prochains salons ouvriront ensuite en 2025. On ira plus vers le nord, à Lille, Strasbourg et Nantes. L’objectif est d’en ouvrir trois à quatre salons chaque année jusqu’à ce qu’on soit dans toutes les grandes villes en France.
Comment expliquer le succès de La Belle Boucle ?
Ça s’explique vraiment par le fait que c’est un vrai besoin de la part des consommatrices. Il n’y a tout simplement personne qui y répond. Le succès c’est juste le résultat du fait qu’il y a 60% des femmes qui ont les cheveux bouclés en France et personne qui répond à ce besoin. La preuve à Lyon, un seul salon ne suffisait pas pour répondre au besoin. J’aime rappeler que la formation de base de coiffeur ne comporte toujours pas de chapitre sur les cheveux bouclés malgré tout le marché qui est en ce moment hyper dynamique.
Quels sont vos autres projets pour La Belle Boucle en 2024 ? Un livre je crois ?
Oui ! Ce sera le guide des cheveux bouclés avec tous les conseils que je donne sur les réseaux sociaux depuis sept ans. On a aussi le développement de notre gamme de produits. Depuis 2021 on ne s’est pas arrêté. On en sort bientôt un nouveau. C’est aussi dans notre objectif de développement de poursuivre notre gamme de produits et de pouvoir faire rayonner encore plus notre marque.
Quels sont vos rêves les plus fous avec La Belle Boucle ?
On a 5% de clientes belges sur notre site internet donc comme première expérience à l’étranger j’aimerais bien pouvoir aller ouvrir La Belle Boucle à Bruxelles d’ici deux ou trois ans. Je dis souvent que mon rêve est vis-à-vis de mes clientes ; qu’elle n’envoie plus de messages pour dire qu’elles sont allées chez un coiffeur lambda et qu’elles sont sorties en pleurant. Je serai satisfaite quand il y aura une solution dans chaque grande ville, que chaque française puisse aller dans un salon La Belle Boucle pas trop loin de chez elle et ressortir fière de ses cheveux. C’est vraiment notre objectif sur le court et moyen terme : mailler la France. En rêve, il y a également d’avoir sa marque dans les grandes enseignes, par exemple un corner dans les Galeries Lafayettes à Paris. Cela permettrait de faire rayonner La Belle Boucle de manière plus globale.
Propos recueillis par A.D.