Dépistage du cancer du sein : des chiffres encore insuffisants dans le Rhône

Dépistage du cancer du sein : des chiffres encore insuffisants dans le Rhône
Des chiffres encore insuffisants du dépistage du cancer du sein dans le Rhône - DR

Trop peu de femmes se font dépister.

Tel est le message de Santé Publique France qui a publié cette semaine une étude sur le dépistage du cancer du sein.

"Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme", rappelle tout d’abord Santé Publique France. Ce sont en effet 60 000 nouveaux cas qui sont enregistrés chaque année en France.

Les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées tous les deux ans à effectuer une mammographie de dépistage avec également un examen clinique des seins. "Encore trop peu de femmes se font dépister", déplore néanmoins Santé Publique France.

Ces données insuffisantes ne font pas exception dans le Rhône. Sur la période 2022-2023, 50,4% des femmes sont allées se faire dépister. C’est 0,4% de moins par rapport à la période 2021-2022.
Sur l’année 2023, un peu plus de 66 000 ayant été invitées à effectuer l’examen ont accepté de le faire. Ce chiffre est en légère hausse par rapport à 2022 où elles étaient un peu moins de 65 000 à avoir fait le dépistage.

Au niveau national, le taux est également en baisse entre la période 2022-2023 et celle entre 2021 et 2022 passant de 47,7% à 46,5%. 2 620 500 femmes ont réalisé une mammographie de dépistage organisé l’année dernière.

"Il est probable que les conséquences des perturbations dues au Covid-19 auront à nouveau un impact sur le calcul des prochaines données de participation", précise Santé Publique France. "Lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le cancer du sein a plus de chance d’être guéri", rappelle également l’agence nationale de santé publique qui met en avant plusieurs facteurs de risque connus du cancer du sein comme la consommation d’alcool, le tabagisme, le surpoids ou l’obésité et le manque d’activité physique.

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