"Un joli message d’amour et de paix" : la comédie musicale "Les 10 Commandements" de retour à Lyon

"Un joli message d’amour et de paix" : la comédie musicale "Les 10 Commandements" de retour à Lyon
La comédie musicale "Les 10 Commandements" de retour à Lyon - DR

En tournée dans toute la France depuis le mois de mars, la nouvelle troupe de la comédie musicale "Les 10 Commandements, L’Envie d’aimer" sera sur la scène de la Halle Tony Garnier de Lyon le 18 mai prochain pour deux représentations. L’occasion pour Albert Cohen, son producteur historique, de revenir avec une certaine émotion sur le retour de ce spectacle ayant attiré plus de trois millions de spectateurs dans les années 2000.

Pourquoi un retour après tant d’années ?

J’ai produit ce spectacle il y a 25 ans maintenant. Daniel Lévy portait le costume de Moïse. Il l’a merveilleusement bien fait pendant trois ans. Après cette histoire incroyable, Daniel ne voulait plus faire "Les 10 Commandements" mais privilégier ses chansons et sa carrière personnelle ce qui était bien légitime. Sans Daniel je n’imaginais pas refaire ce spectacle parce que je le jugeais, et je le juge encore, irremplaçable dans l’interprétation de cette chanson qu’est "L’envie d’aimer". Daniel nous a quittés il y a maintenant bientôt deux ans. Un hommage avait notamment été rendu au Théâtre Mogador à Paris où beaucoup d’artistes sont venus chanter ses chansons et parmi eux Pascal Obispo, le compositeur des "10 Commandements" que je n’avais pas revu depuis quelques années. Un regard a suffi pour se confirmer que le moment était venu de refaire ce spectacle. C’est ce qu’on a décidé de faire avec les chansons intactes de la version originale avec évidemment l’histoire et ses personnages. Tout le reste a changé : le casting, la mise en scène, les chorégraphies. On a voulu un spectacle nouveau et résolument moderne.

Quelles différences justement par rapport à la version originale ?

On va retrouver les mêmes émotions mais d’une manière différente. Cette fois c’est Giuliano Peparini qui a assuré la mise en scène et les chorégraphies. En 25 ans, les progrès de la haute technologie ont fait des bonds en avant immense. On ne produit plus comme on produisait avant. Aujourd’hui on est dans un spectacle totalement immersif. Ça plonge le public immédiatement dans le sujet et dans le spectacle avec encore une fois ces chansons que l’on connait merveilleusement et interprétées par une nouvelle troupe.

Que promettez-vous aux spectateurs ?

Un moment de partage, surtout dans ces temps difficiles compliquées, troublées et violents. C’est un joli message d’amour et de paix. On le ressent vraiment dans la salle. Les gens sont heureux d’être là, et nous avec eux.

Pourquoi les comédies musicales ne cessent de cartonner ces dernières années ?

Les gens attendent de vraies promesses d’un beau spectacle. On essaye de tenir ces promesses avec des spectacles de qualité. Le phénomène existe en effet depuis maintenant 25 ans. Il n’est plus tout à fait nouveau. Il y a 25 ans on produisait "Les Dix Commandements", "Notre-Dame de Paris", "Roméo et Juliette". A part l’exception "Starmania" qui dure depuis 40 ans, il n’y avait pas de spectacles musicaux en France. Si ça dure depuis aussi longtemps, c’est qu’il y a une vraie raison formelle. Le public adhère au genre. Les spectacles se multiplient et les salles se remplissent et c’est une bonne nouvelle pour tout le monde.

Quels liens gardez-vous avec Lyon ?

Des liens affectifs énormes ! Ma famille et mes amis sont à Lyon. J’ai vécu 20 ans dans cette ville, j’ai grandi à Lyon, j’ai fait mes études… Suffisamment de raisons pour être totalement amoureux de cette ville. Je suis à Lyon au moins une fois par mois. C’est vital ! Ça s’appelle se ressourcer !

Propos recueillis par A.D.

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