L’acné est un problème récurrent chez les Français. Ce sont 15 millions de personnes au total et environ 3,3 millions des plus de 15 ans qui en souffrent, selon la Société Française de Dermatologie. Si les conseils “skin care“ regorgent sur les réseaux sociaux ou en pharmacie, il est parfois difficile de lutter contre ce problème de peau complexant. Bonne nouvelle ! Cela pourrait bientôt être la fin du casse-tête de recherche de soins adaptés…
Dans une étude scientifique parue le 9 janvier 2024 sur Nature Biotechnology, une équipe de chercheurs du laboratoire de biologie synthétique de l'Université Pompeu Fabra de Barcelone, ont annoncé avoir fait une découverte. Ils déclarent avoir mis au point une molécule synthétique capable de traiter l’acné.
Ils seraient ainsi parvenus à modifier le génome de la bactérie responsable de l’acné, la Cutibacterium acné, particulièrement difficile à manipuler jusque-là. En travaillant sur cette dernière, ils lui ont permis de produire la protéine NGAL qui permettra d’équilibrer la production de sébum. A savoir qu’une production trop importante de sébum entraine la plupart du temps un développement de l’acné.
Même si l’étude n’a pour l’heure pas encore été testée sur les humains, il s’agit d’une véritable avancée pour la dermatologie.