C’est une annonce qui risque de faire du mal à l’entreprise Pimkie. Plus de 239 postes sont menacés et 50 boutiques sont vouées à disparaître.
La marque a été vendue l’année dernière par la famille Mulliez et avait pour objectif de redevenir compétitive. La direction avait un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), “visant à pérenniser son activité et renouer avec la croissance“. Au mois de juin 2023, en se basant sur ce plan, elle annonçait la suppression progressive de 38 postes et d’un bon nombre de magasins dans l’hexagone.
En février dernier, l’entreprise avait déjà annoncé un "plan de transformation" avec la fermeture de 63 magasins d’ici 2027. Depuis, 23 boutiques ont déjà fermé.
La descente aux enfers
Ce jeudi 18 janvier, contraints d’accélérer le calendrier de leur dernier PSE, les magasins Pimkie annoncent envisager 36 nouvelles fermetures de boutiques cette année. Dans la liste qui est sortie, les boutiques d’Ecully et de Saint-Genis-Laval (centre commercial Saint-Genis 2) sont concernées. Ainsi, 74 magasins vont baisser le rideau et 414 postes seront supprimés. Ce sont donc 97 magasins Pimkie qui seront fermés en France en 2024. Ces fermetures à répétition témoignent des difficultés de l’entreprise à suivre le calendrier initial de son plan de restructuration.
Ce secteur a perdu près de 50 000 emplois depuis 2010. L’enseigne rejoint donc la liste des marques comme Naf Naf, Don’t Call Me Jennyfer et Camaïeu, entres autres. Ces marques, créées dans les années 90, ont subi la montée de la fast-fashion, leur concurrence principale.
E.M