Vous êtes en pleine préparation de vos septièmes Jeux Olympiques qui se dérouleront cet été à Paris. C’est un plus d’être à la maison ?
Oui forcément ! C’est une chance déjà. Il y a assez peu d’athlètes qui ont la chance de faire dans leur carrière des Jeux Olympiques à la maison. Les derniers étaient il y a 100 ans donc forcément ça réduit un petit peu… C’est une chance et un plaisir de pouvoir évoluer devant tout le public français, ma famille, mes amis…
Vos objectifs pour ces Jeux Olympiques c’est la médaille forcément ?
C’est de remonter sur le podium. J’ai eu la chance de gagner une médaille en 2016. Cela n’a pas été le cas en 2021 et j’avoue que j’ai bien envie de regravir ces marches.
Comment concilier vie d’athlète et vie de famille ? C’est un sujet dont on entend beaucoup parler en ce moment.
C’est un sujet qui me tient à cœur pour que les femmes sportives et athlètes aient le choix en fait. Pas forcément qu’elles aient toutes un enfant pendant leur carrière mais juste qu’elles sachent qu’elles ont le choix. Je sais que ça a été une réussite pour moi et le meilleur moyen de montrer que c’est possible est de le faire et d’en parler. Je pense que les femmes le savent mais les entraîneurs ou les fédérations peut-être un peu moins.
C’est encore un sujet tabou actuellement. Qu’est-ce qu’il faudrait pour faire bouger les choses ?
Ça a quand même beaucoup évolué. Il faut le souligner mais il reste forcément du boulot. Il y a toujours les aprioris de dire que si tu as un enfant ta carrière va être finie, tu ne pourras pas revenir à ton niveau, tu ne pourras pas continuer à progresser. Il faut balayer toutes ces idées qui sont ancrées, notamment chez l’encadrement, les entraîneurs et les fédérations.
Vous êtes une athlète lyonnaise. Quelle est la première chose à laquelle vous pensez quand on vous dit Lyon ?
La gastronomie !