Alors que plusieurs témoignages affluent avec la libération de la parole concernant le comportement de l'acteur de 75 ans, une nouvelle "contre-tribune" de plus de 600 signataires voit le jour.
Portée par le collectif Cerveaux non disponibles, elle dénonce d'abord ceux qui se rangent derrière l'interprète de Cyrano de Bergerac, et qui sont "autant de crachats à la figure des victimes de Gérard Depardieu mais aussi de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles. C’est l’illustration sinistre et parfaite du monde d’avant qui refuse que les choses changent".
"Surtout, se réfugier derrière le "laissons faire la justice", ou le pathétique "il faut séparer l’homme de l’œuvre", c’est accepter de mettre son propre jugement de côté. C’est estimer que nous n’avons aucun rôle à jouer dans l’évolution de notre société. Que nous ne pouvons pas aider et soutenir les victimes. Or c’est faux. Que la justice fasse son travail. Mais nous devons également faire le notre. Celui de soutenir les victimes et de ne pas laisser tranquilles des agresseurs, des violeurs, des oppresseurs. Qu’ils ne puissent plus penser qu’ils peuvent agir en toute impunité, et parfois même en étant récompensés et glorifiés", poursuivent les signataires.
Parmi ces derniers, la chanteuse et actrice Pomme. La Caluirarde fait entendre sa voix, au même titre que l'humoriste Elodie Arnould, qui a longtemps vécu à Lyon. A leurs côtés, on retrouve aussi la chanteuse Angèle, le rappeur Médine, la journaliste Rokhaya Diallo ou encore l'auteur de BD Boulet et la comédienne Corinne Masiero.