"Me prouver que je peux y arriver" : une Lyonnaise sur le départ des 156 kilomètres de la LyonSaintéLyon

"Me prouver que je peux y arriver" : une Lyonnaise sur le départ des 156 kilomètres de la LyonSaintéLyon
Charlène Flaus sera sur le départ des 156 kilomètres de la LyonSaintéLyon - DR/Sylvain Guillemin

Charlène Flaus s’apprête à relever un défi pour le moins coriace.

La Lyonnaise de 29 ans, passionnée par le trail et la course à pied, sera ce samedi matin à 9h sur la ligne de départ de la LyonSaintéLyon, soit 156 kilomètres et 4390 mètres de dénivelé. Avec deux SaintéLyon à son actif, Charlène Flaus veut relever ce défi qu’elle prépare depuis maintenant un an.

Comment te sens-tu à quelques jours du départ ?

J’ai hâte ! Je ne réalise pas ! Ça fait déjà plus d’un an que je sais concrètement que je me prépare, et surtout ça fait depuis 2019 que j’en rêve. Ça fait un an que je m’entraîne tous les jours en pensant à ça à chaque sortie. Je suis super excitée parce que j’ai hâte mais aussi un peu stressée car j’ai peur que tout ne se passe pas comme prévu. En ce moment j’ai la phobie de me blesser…

Pourquoi ce défi des 156 kilomètres de la LyonSaintéLyon ?

Quand j’ai commencé la course, j’avais des copains qui la faisaient et je les voyais raconter leur aventure. Je me disais que c’était incroyable. Ils passaient la nuit sous la flotte, dans la neige, dans le froid…  Il faut être un peu perché pour faire ça mais surtout être endurant. Ça me faisait un peu rêver. J’ai eu envie après de me lancer moi-même ce défi. C’est un truc que je ne pensais jamais faire car à la base je n’étais pas une très grande sportive. Evidemment j’ai envie de me prouver que je peux arriver à courir ces 156 kilomètres !

Quelle préparation pour cette LyonSaintéLyon ?

J’ai un coach, Romain Tami, alias run_connect sur Instagram, qui est également un de mes meilleurs amis. Je lui faisais confiance. On a commencé vraiment la préparation ensemble en mai juste après une blessure en tout début d’année quand j’ai commencé les choses toute seule et que j’ai voulu trop en faire. Il a repris les choses en main et a imposé de la progressivité dans mes entraînements.

Déjà des défis sportifs pour l’année 2024 ?

J’y pense ! Mon coach n’arrête pas de me dire qu’il faut rester dans l’instant présent pour le moment. J’ai tellement peur de ce que ça va me faire après la course car là je dors SaintéLyon, je mange SaintéLyon et je vis SaintéLyon. C’est tellement présent dans ma vie que j’ai forcément pensé à l’après. Ça va être un vide intergalactique dans ma vie (rires). Il y aura déjà les 24h de l’Ultra Boucle de la Sarra mais j’attends quand même de voir un peu comment va réagir mon corps sur la LyonSaintéLyon…

Propos recueillis par A.D.

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