Les joueuses de la section féminine du LOU Rugby affichent désormais leurs ambitions. "Cette équipe est déterminée cette saison. Le championnat va être dur. Nous sommes 2 poules de 6 équipes et il y aura deux descentes en Elite 2. C’est une année importante et charnière mais le LOU peut le faire", confirme l’internationale Lilou Graciet occupant le poste de centre ou de demi d’ouverture en Elite 1 dont la reprise est prévue au mois de novembre.
Même son de cloche du côté de Jean-Matthieu Alcalde, le co-manager sportif du LOU Rugby Féminin. "Cette année est un peu différente des précédentes avec une moyenne d’âge de 18-19 ans et des filles qui sortent de l’académie ou de l’équipe cadette. Elles sont prêtes pour le haut niveau puisqu’elles s’entraînent tous les jours depuis plusieurs années", assure-t-il.
Les objectifs seront donc nombreux pour cette saison à commencer par un maintien voire une qualification pour les quarts de finale de l’élite du championnat français, grâce à un effectif de 39 joueuses, dont des recrues prometteuses venant d’Espagne mais également d’autres clubs de l’Hexagone.
Les projets ne s’arrêteront cependant pas à 2024 comme se le fixe le LOU Rugby association. "Il y a un avenir pour ce rugby féminin avec un engouement dans la région. Mais il nous faut une vitrine et que les filles performent au plus haut niveau", a tenu à souligner ce mardi en conférence de presse le co-président Jacques Cadario.
Les ambitions de la section féminine du LOU Rugby, dont la création remonte à 2008, sont aujourd’hui posées sur la table avec en apothéose un titre de championnes de France Elite 1 espéré pour 2028. "Pour réussir, il faut les moyens", a déclaré Yann Roubert, le président du LOU Rugby.
Le Matmut Stadium de Gerland accueillera d’ailleurs le samedi 18 novembre le match des féminines de l’Elite 1 contre Blagnac avec l’espoir de faire le plein de spectateurs et de développer la notoriété d’une discipline qui compte aujourd’hui plus de 26 000 licenciés dans tout le pays.
A.D.