Chantal Goya poursuit la tournée de son spectacle Sur la Route Enchantée. Après une date complète en mars dernier à la Bourse du Travail, le rendez-vous est de nouveau donné à Lyon mais cette fois-ci le dimanche 22 octobre à l’Amphithéâtre 3000. La rédaction de Lyon Femmes a pu rencontrer Chantal Goya avant cette nouvelle représentation.
Qu’est-ce-que vous promettez au public avec ce spectacle Sur la Route Enchantée ?
Tous mes tubes : Bécassine, le Chat Botté, Pandi Panda qui est une énorme star, et puis surtout Polichinelle et Pinocchio. Avec Jean-Jacques Debout, on s’est dit qu’on allait reprendre les deux plus grands décors des spectacles, toute la forêt qu’on appellera la forêt de Brocéliande et le château du Chat Botté, et qu’on allait emmener tous mes succès. Dès qu’une chanson arrive, ce sont des hurlements, puis une deuxième, une troisième… C’est un peu mon histoire cette route enchantée.
Qu’est-ce qui plaît tant ?
Les grands c’est toute leur enfance et puis les enfants découvrent ce que leurs parents ont appris. C’est ça le lien le plus fort ; ce sont les parents et les grands parents qui apprennent les chansons aux enfants.
Une certaine fierté d’accompagner toutes ces générations ?
C’est très rare. Qui peut faire ça ? Moi je ne calcule pas tout ces trucs. Une fois que j’enlève ma robe de scène je redeviens comme tout le monde. Ça représente exactement ce que Barbara m’avait dit "Tu les retrouvera tous. Dans quarante ans tu seras là."
Vous ne vous lassez jamais d’être sur scène ? Vous n’êtes jamais fatiguée ?
Je suis contente car ça correspond à mon énergie surtout de donner, de recevoir, de bouger. Je suis une vraie Gémeaux. Le Gémeaux ça bouge ! C’est le signe de l’air et du mouvement. Toute ma vie a été d’être sur les routes enchantées. Franchement c’est une chance unique ce public alors que je ne voulais ni être connue ni être chanteuse.
Il y a toujours du stress en montant sur scène ?
Ce n’est pas du trac. C’est comme quand on n’a pas vu quelqu’un qu’on adore depuis plusieurs mois, on est impatient de le voir. C’est ça que j’aime !
Propos recueillis par A.D.