Tels sont les maîtres-mots d’Emmanuelle Chevailler, 43 ans, et de sa fille Julie âgée de 15 ans. Elles seront sur la ligne de départ de la première édition du Triathlon des Roses à Lyon le 8 octobre (voir encadré). Tout un symbole pour cette institutrice dans la Loire diagnostiquée d’un cancer du sein en 2013. "Ce sera un grand moment émouvant. Le cancer est une épreuve pour tout le monde. Elle me soutient à sa manière. C’est très appréciable", confie cette habituée des évènements sportifs solidaires.
Emmanuelle Chevailler sera d’ailleurs ambassadrice de ce Triathlon des Roses au cours duquel elle témoignera de son combat contre la maladie. "Je ressens beaucoup de reconnaissance et de gratitude par rapport à mon parcours. Je m’en suis sortie. Il y a le soutien de l’entourage mais aussi de toute l’équipe médicale", déclare-t-elle avec toujours ce message de prévention et de sensibilisation à faire passer. "Il faut prendre soi. Il faut faire les dépistages qu’il y a à faire, se palper et ne pas remettre nos décisions à demain. Ne surtout pas faire la politique de l’autruche", assure la quadragénaire. « Un cancer, ce n’est pas la fin de la vie. C’est même une renaissance. On voit la vie différemment. Elle est plus intense." Sa philosophie de vie ? "Prendre soin de soi, faire du sport. C’est bon pour le moral et le physique. Ça permet de se sentir bien."
Avec plus de 61 000 cas chaque année, il est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France. Détecté suffisamment tôt, le cancer du sein peut être guéri dans 90% des cas. C’est la raison pour laquelle la prévention est une nouvelle fois au cœur de la campagne Octobre rose qui a débuté ce dimanche dans toute la France.