Loca Loca a décidé de fermer son premier magasin de seconde main pour bébés et enfants situé 64 rue des Capucins dans le 1er arrondissement de Lyon. Pas de changement en revanche du côté de la boutique du 7ème arrondissement (123 rue Sébastien Gryphe) où les affaires marchent bien.
"J’avais déjà identifié que la première boutique n’avait pas la taille idéale avec 40 m2. Elle n’a pas non plus l’emplacement l’idéal. Ce n’est pas très familial. Les trottoirs ne sont pas très larges pour les poussettes", explique Annouck Blanchouin, la fondatrice de Loca Loca figurant dans notre palmarès des 23 Lyonnaises qui feront 2023.
Pas question de parler d’échec pour la jeune femme qui va désormais consacrer ses efforts sur sa boutique de 100 m2 du 7ème arrondissement mais pas seulement. "Le but dans tout ça est de trouver un modèle idéal et optimal pour trouver ensuite les facteurs du succès dans d’autres villes de France", poursuit Annouck Blanchouin.
L’idée est bien de trouver l’équilibre avec l’objectif d’ouvrir un réseau de franchises dès 2024. "C’est assez nouveau la seconde main à l’échelle du commerce", insiste la jeune entrepreneuse. "Mine de rien c’est très coûteux. On met quand même une heure pour s’occuper d’un kilo de vêtements. A l’unité, on y passe un quart d’heure et ça pour le vendre entre 5 et 15 euros TTC. Il faut donc du volume pour faire rentrer du chiffre", poursuit-elle continuant d’appliquer sa devise "Je teste et j’apprends" depuis la création de son Loca Loca.
La seconde main a de beaux jours devant elle et Annouck Blanchouin en a conscience. "Actuellement il y a un gros enjeu de rentabilité et de savoir comment ça fonctionne", complète-t-elle mettant en avant le point fort environnemental de la seconde main par rapport aux magasins de fast fashion et de vêtements neufs. "On peut difficilement dupliquer le modèle", confirme-t-elle pleine d’espoir sur l’avenir de la seconde main, et plus particulièrement de Loca Loca.
A.D.