Ce vide dressing permanent ouvrira ses portes en juillet dans le 7eme arrondissement de Lyon. Amélie Monchalin, la fondatrice lyonnaise de Secand voit le potentiel pour ce type de boutique depuis déjà un moment…
"C’était vraiment pour apporter une solution. Quand vous triez vos placards vous stockez dans un carton. L’idée c’est de tout m’apporter, si ça se vend tant mieux si ça ne se vend pas vous pouvez donner à une association par mon biais ou les récupérer", nous explique-t-elle.
L’éco-responsabilité est au cœur de la vie de la créatrice de Secand qui souhaite que son magasin soit ancré dans les nouvelles habitudes de consommation.
Son concept autour de l’économie circulaire propose la location d’emplacement pour exposer les anciens vêtements que vous ne portez plus et leur trouver nouvel acquéreur.
Secand récupère tous vos vieux vêtements "Même les articles troués ou abimés peuvent trouver leur bonheur", poursuit-elle, sans aucune restriction de gamme de prix.
Le concept ?
On trie son placard, on loue un emplacement selon la formule choisie, et pendant minimum deux semaines on laisse Secand vendre ses vêtements en toute sécurité. Vous récupérez ensuite 65% des ventes !
Les offres ?
L’offre accompagné, laissez Secand tout faire, apportez simplement votre sac de vêtements pour 0,75 centimes par vêtement ou bien optez pour la formule Autonome, et venez avec vos articles étiquetés et cintrés pour 0,85 centimes par articles pour un minima de 2 semaines.
Quant aux invendus, deux options s’offrent à vous. Vous pouvez soit en faire don aux associations Emmaüs et Notre Dame des Sans-abris directement via Amelie qui s’en occupe, soit vous pouvez les reprendre.
Avant même l’ouverture de la boutique, la fondatrice voit déjà les choses en grand "Je souhaite collaborer avec des partenaires ayant un attrait fort pour l’économie circulaire qui peuvent transmettre leur savoir par le biais d’ateliers : couture, upcycling, zéro déchet", avance-t-elle.
Amélie s’occupe de tout pour le moment en boutique à Lyon, puis aimerait par la suite s’exporter à d’autres villes… Elle souhaiterait également proposer des partenariats avec des marques locales.
L.B.