Ça vous fait toujours quelque chose de revenir jouer à Lyon ?
C’est une ville où j’ai vraiment développé mon spectacle. J’ai joué beaucoup de fois à Lyon, notamment au Boui Boui pendant très longtemps. Le fait de revenir à Lyon, ça fait toujours quelque chose. Il y a ma mère et ma sœur qui sont là. J’ai fait mes études ici donc c’est une ville qui m’est chère Lyon. J’ai rêvé de la Bourse du Travail. C’est un honneur de pouvoir faire mon spectacle là-bas. J’ai hâte !
Vous allez jouer votre spectacle "Future Grande ? 2.0". C’est quoi être "grande" selon vous ?
C’est tout ce que la société demande à une femme d’accomplir : être mariée, avoir des enfants, un CDI, une situation, être propriétaire… Moi je n’ai rien fait de tout ça mais j’ai une autre façon d’être grande. C’est un peu le message derrière le spectacle. On essaye de montrer qu’il y a plusieurs voies pour devenir une femme accomplie. C’est surtout quelque chose qui nous est propre.
Quelles émotions essayez-vous de transmettre à votre public ?
Il y a des messages qui sont cachés dans le spectacle. Il faut les découvrir ! Le rire évidemment. Je veux aussi que ce soit un vrai divertissement. Je ne veux pas que ce soit un spectacle militant pendant 1h30… On rigole beaucoup ! Les hommes rigolent beaucoup. Certaines femmes n’ont pas accompli ce que la société demande. Je veux les décomplexer par rapport à ça car il y a plein d’autres façons d’être heureuse. Il ne faut pas forcément cocher toutes les cases imposées par la société.
C’est difficile d’être une femme dans le milieu de l’humour ?
Ça va mieux ! Il y a de plus en plus de femmes qui arrivent mais c’est toujours difficile car il y a de gros préjugés qui sont ancrés, notamment chez certains programmateurs qui pensent que les femmes sont moins drôles naturellement… C’est faux !
Propos recueillis par A.D.