Rien ne semble impossible pour la jeune femme de 29 ans. Passionnée par la seconde main, Marie Graux se lance dans le monde de l’entrepreneuriat en 2016 avec la création de Marcel Gracieuse.
"Je chinais beaucoup de vêtements de seconde main. J’ai commencé à revendre sur Vinted des articles personnels et j’ai eu plusieurs questions pour savoir où je trouvais mes articles. J’ai senti un feeling autour de la seconde main et je me suis dit que ça pouvait être intéressant de faire un site internet dédié à tout ça", explique Marie Graux.
Marcel Gracieuse, qui reprend les initiales de la jeune femme avec des noms présents au sein de sa famille, va se développer durant le premier confinement avec l’arrivée des customisations upcycling.
Sa page Instagram, où elle partage des tutos et des anecdotes, est une véritable source d’inspiration pour les amateurs d’une mode plus durable. Sa communauté compte aujourd’hui plus de 82 000 abonnés. La dernière création de Marie Graux n’est d’ailleurs pas passée inaperçue puisqu’il s’agit d’une veste réalisée à partir de couvertures du magazine Vogue. "Avec cette technique, on peut également recycler de vieilles pages de roman (ainsi que leurs couvertures), des lettres manuscrites, des cartes postales, des photos de nos proches, des vieilles pellicules de cinéma…", peut-on lire sur le post de Marcel Gracieuse.
"Je voulais relier le côté loisirs créatifs et la mode en tentant le challenge d’utiliser des magazines pour en faire un vêtement. J’ai ensuite récupéré des inspirations autour de Paco Rabanne pour que le vêtement soit portable", poursuit Marie Graux dont le message est clair. "Marcel Gracieuse, c’était montrer qu’on peut tout transformer et recycler", poursuit-elle.
La passionnée de seconde main tient beaucoup à partager et à inspirer. "C’est important ! Aujourd’hui on a cette possibilité de pouvoir communiquer via des vidéos et je trouve que c’est assez intéressant pour pouvoir donner des idées", assure la fondatrice de Marcel Gracieuse dont les prochains objectifs seront de développer le site internet de la boutique qui a vocation à rester en ligne. La vente de patrons est également un projet "pour que les gens puissent reproduire chez eux à moindre frais le vêtement qu’ils ont vu en vidéo", conclut la jeune entrepreneuse.
A.D.