Ce samedi, Élise saute le pas, et devra impressionner le jury de The Voice, lors des auditions à l’aveugle. Actuellement en année de césure, il reste encore un an à la jeune femme pour terminer son cursus dans une école d’ingénieur en agriculture environnement et agroalimentaire.
Quand l’opportunité de participer à The Voice s’est présentée, une remise en question s’est imposée à la jeune femme : "Au début, j’étais un peu réticente , parce que même si j’avais pensé à faire The Voice, je me disais que c’était un peu de la folie, si j’étais faite pour ça, si j’avais le niveau".
Déjà démarchée lors de la saison précédente, Élise a donc eu une année en plus pour faire murir ce projet.
Pour ce qui est de la musique, elle a toujours été là : "La musique est rentrée dans ma vie très très tôt, vers l’âge de 4 ou 5 ans. J’ai commencé le violon à 5 ans, puis le chant".
Edith Piaf devient très vite une figure importante dans la vie d’Élise : "Ma mamie m’a fait écouter Edith Piaf. Ça a commencé un peu comme ça… J’ai adoré, et j’ai commencer à reprendre ses chansons en essayant d’imiter sa voix. Pendant très longtemps, jusqu’au milieu du collège, je chantais du Edith Piaf avec sa voix" confie la Lyonnaise.
Yseult, "un réel coup de cœur"
C’est après qu’Élise trouve son chemin :
"À l’adolescence, j’ai commencé à me rebeller envers moi-même. Je me suis dit que j’allais développer ma propre voix. C’est comme ça que j’ai repris des chansons, notamment sur les réseaux, aussi dans la rue avec une amie qui m’accompagne à la guitare. Au départ, j’étais très axée chanson française, que j’ai totalement laissé tomber après. Je chantais uniquement en anglais. Depuis 2 ans, j’ai découvert la chanteuse Yseult. J’ai eu un réel coup de cœur. Ça m’a réconcilié avec la chanson française. Dans The Voice, ils nous encouragent beaucoup à chanter en français, et c’est là où j’ai redécouvert la variété française. Et en vrai, ça fait du bien !".