C’est le dernier jour des soldes d’hiver ce mardi. Depuis le mercredi 11 janvier, de nombreuses enseignent proposent des articles à prix cassés.
Les commerçants en magasin affichent de meilleurs scores que l’an dernier, +5,9% du chiffre d’affaires par rapport à 2022, selon Alliance du Commerce.
Bonne nouvelle également pour les commerces de centre-ville implantés sur rue ou en centres commerciaux qui enregistrent un regain d’activité avec respectivement une évolution de +7,3% et +10,9% par rapport à l’an dernier.
À l’inverse, les zones d’activités commerciales et retail parks enregistrent une plus faible progression de +3,8% par rapport à 2022. Alors que ces emplacements avaient tiré profit de la crise sanitaire avec une forte progression, leur croissance faiblit depuis l’année 2022.
Les centres commerciaux de périphérie connaissent également une évolution inférieure à la moyenne du marché avec une hausse d’activité de +5,4%.
Climat morose dans le secteur du prêt-à-porter
Du côté des ventes en ligne aussi, les chiffres sont en hausse : au cours du mois de janvier 2023, Alliance du Commerce relève une augmentation des ventes en ligne de +5% comparé à 2022.
Mais l’Alliance du Commerce avance une performance en trompe-l’œil : le climat reste morose dans le secteur du prêt-à-porter. "Les performances sont bien en deçà de celles réalisées avant-Covid et ne sont pas compensées par les soldes".
"En ce début d’année, nos enseignes doivent faire face à un contexte marqué par l’inflation qui contraint le pouvoir d’achat des Français et pèse sur leurs coûts de production et d’exploitation. Cette situation économique fragilise davantage encore les enseignes sorties affaiblies de la crise sanitaire et met en risque de nombreux emplois" souligne l’organisation.
Pimkie, Camaïeu, Cop.Copine…
Une situation bien réelle pour de nombreuses grandes marques, comme Camaïeu ou Cop.Copine, contraintes de cesser leurs activités. Même avenir pour l’enseigne de prêt-à-porter Pimkie, qui sera bientôt cédée à cause de ses problèmes financiers. 500 emplois sont menacés. Depuis plusieurs mois, la chaîne de mode négocie son rachat avec Lee Cooper, Kindy et Ibisler Tekstil.
Enfin, Kookaï encaisse aussi le coup à son tour, en annonçant il y a quelques jours son placement en redressement judiciaire.