Et ce sont plus de 3500 personnes selon la préfecture, majoritairement des femmes, qui se sont d’abord retrouvées place Bellecour en début d’après-midi, sous un soleil clément.
Là, un happening a eu lieu, avec des bénévoles de l’association Filactions vêtus de combinaisons et masques blancs qui se sont jetés au sol, pour dénoncer les violences subies par les femmes : "un message fort pour montrer à toutes les femmes qu’elles ne sont pas seules".
"L’amour ne fait pas de bleus", "Notre rage démolira votre impunité", "La seule chose que je ne peux pas faire comme un homme, c’est pisser debout contre un arbre… et encore !" étaient autant de pancartes brandies par les manifestants lyonnais.
Le cortège s’est élancé peu avant 15h30 pour rejoindre les quais de Saône et passer notamment devant le Palais de Justice dans le 5e arrondissement.
A noter que vendredi, le maire de Lyon Grégory Doucet, ainsi que les premiers magistrats de Paris Anne Hidalgo et de Nantes Johanna Rolland, écrivaient une tribune au Monde dans laquelle une trentaine d’élus annonçaient les mesures prises localement pour lutter contre les violences faites aux femmes. "Les associations ainsi que les actrices et acteurs de la société civile sont les premiers engagés sur le terrain auprès des femmes et de leurs enfants, en proposant un accompagnement concret, mais aussi des actions de prévention, de sensibilisation auprès du grand public et des formations de professionnels. Les collectivités s’engagent également pour compléter les dispositifs de l’Etat, dont c’est d’abord le rôle, et en partenariat avec les associations et professionnels spécialisés", indiquait ainsi l’édile écologiste de Lyon.
Ce dernier était d'ailleurs présent à la manifestation de ce samedi, aux côtés du président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard et de la députée du Rhône Marie-Charlotte Garin.