C’est justement suite à son propre divorce et aux difficultés rencontrées dans la procédure que Clara Deleuze a eu l’idée de créer la plateforme en ligne On Divorce durant le premier confinement en mars 2020.
"Il s’agit d’un service d’accompagnement aux particuliers dans une intention de divorce à l’amiable", explique la trentenaire qui met en avant des démarches facilitées avec cette séparation sans juge possible depuis la simplification de la loi mise en place au 1er janvier 2017.
"On les met d’abord en relation avec des avocats partenaires ayant été sélectionnés pour leur empathie et leur réactivité. Il y a ensuite un service d’accompagnement administratif fourni du lundi au vendredi et enfin un espace personnel où ils viennent piloter et centraliser l’ensemble des évènements nécessaires à la mise en place de la procédure de divorce", résume Clara Deleuze parlant d’un accompagnement sur plusieurs phases.
Si les démarches se font en ligne en quelques clics, "les points cruciaux et conflictuels" comme la garde des enfants, la pension alimentaire et l’indemnité compensatoire peuvent faire l’objet d’échanges directs entre les ex-époux.
Après Paris, Bordeaux ou encore Marseille, la société On Divorce est désormais installée à Lyon depuis le mois de juillet dernier "avec 6 avocats partenaires qui exercent en matière prédominante dans le droit de la famille".
L’objectif reste de partout le même : "amener un peu plus de sérénité". Pas question de parler de promotion du divorce pour Clara Deleuze mais bien d’une autre façon de divorcer. "J’y tiens car il ne faut pas oublier que c’est une réalité qui arrive même aux meilleurs. C’est une séparation juridique certes mais avant tout une séparation humaine".
Depuis son lancement, les demandes ne cessent de se multiplier sur la plateforme. "L’été est vraiment une période propice aux questions pour ce genre de situation", commente la trentenaire.
A.D.