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Mardi 1 Octobre 2013 à 10h44
CROISIÈRES DE FRANCE, UNE AUTRE VISION, OUI, DE LA CROISIÈRE

C’est une toute autre vision de la croisière que propose Croisières de France.
L’architecte du navire n’a pas recherché d’« effet Wow » : pas d’atrium où navettent des ascenseurs panoramiques, pas de marbre, de bois précieux ni de dorures. Au contraire, la réception, à laquelle fait face le bureau des excursions, est plutôt basse de plafond.
Le plan du navire est simple : sous le pont supérieur, agrémenté de deux piscines, où se trouve le « Marché Gourmand », le restaurant self-service, deux étages seulement se partagent un vaste bar et le restaurant « Le Splendide » avec service, à la décoration sobre, d’une part, un café-bar, les boutiques et le casino, d’autre part, tandis qu’une salle de spectacles occupe deux niveaux. Un night club et, situé tout en haut du navire, un espace fitness et spa complètent son offre aux passagers. Les décorateurs n’ont pas non plus recherché d’effets spectaculaires — et onéreux… — dans la décoration, qui se distingue par sa sobriété.
Une autre espèce de navire
Qui a voyagé sur les grosses unités des autres opérateurs comprend aussitôt que l’Horizon appartient à une autre espèce de navire. Contrairement à ceux des « grands » de la croisière, qui ont fait le pari du gigantisme et pour lesquels la navire est lui-même la destination, pas d’attraction spectaculaire, ni toboggans, ni simulateur de rien, qui transforment ces bateaux en « luna-parks flottants », selon l’amusante expression d’un des spécialistes belges de la croisière. Avec seulement 721 cabines, il emporte au maximum 1500 passagers : la moitié, voire même le tiers de la plupart des navires de la « dernière génération ».
La construction de l’Horizon date d’ailleurs de 1990, mais le navire a été entièrement, et remarquablement, rénové l’année dernière. Et tant les installations communes que les cabines, étonnamment vastes et parfaitement équipées — sèche-cheveux, coffre-fort, etc. — n’ont rien à envier à ses mastodontes de concurrents.
C’est au second jour de la croisière, lors de l’escale de Barcelone, quand l’Horizon se rangera devant le Celebrity Equinox — qui a, tout l’été, la capitale catalane pour port d’attache de ses croisières de 12 jours — que l’on prendra la vraie mesure de cette différence de taille. Que, tout au long de la croisière, on appréciera de plus en plus, et pour plusieurs raisons.
Small is beautiful…
D’abord, les dimensions modestes de l’Horizon et son faible tirant d’eau lui permettent de relâcher dans des ports peu fréquentés, comme Mahon, sur l’île moins connue de Minorque. L’entrée du bateau dans le « canal » qui mène à la petite cité nichée au fond de la baie est un ravissement, avec ses villas en surplomb, disséminées dans la verdure. La ville, tout écrasée de soleil, se languit à flanc de montagne avec ses jardins suspendus bordés de balustrades blanches.
Comme Santa Margherita, en Italie, qui sera la derrière escale, où il faut tout de même mettre à l’eau les chaloupes pour rejoindre le rivage : la ville se cache derrière les grands hôtels « Belle époque » qui longent la plage, jusqu’à dissimuler sa principale voie d’accès au fond d’un joli parc planté de palmiers. De hautes maisons aux façades en trompe-l’œil, comme dans un décor fellinien, bordent les rues ombragées où s’égrènent boutiques et restaurants.
En raison des dimensions du navire, les débarquements et rembarquements sont aussi plus rapides.
Enfin, les dimensions de l’Horizon font que les passagers se croisent souvent et font volontiers connaissance. Des sympathies naissent de table en table : au Splendide, chacun a sa place réservée pour l’un des deux services du soir mais, à midi, chacun s’installe où il veut. Et personne ne refuse à personne de prendre place à ses côtés. Il règne ainsi à bord une ambiance véritablement chaleureuse, qui s’installe très rapidement, facilitée par le fait que la croisière est francophone.
En français, on est plus à l’aise
Et c’est là la deuxième particularité de Croisières de France. Si, règlements internationaux obligent, l’anglais est encore utilisé pour les annonces de sécurité et la communication avec le personnel navigant, le français est la seule langue véhiculaire à bord — encore que de nombreux membres du personnel parlent aussi d’autres langues, tel l’espagnol et bien entendu l’anglais. La certitude de pouvoir être compris et communiquer en français rassure un grand nombre de passagers, sachant que les Français brillent rarement par leur connaissance des langues étrangères... Et facilite grandement les contacts avec les autres : « Chez MSC ou chez Costa », témoignent des passagers qui ont l’expérience de la croisière — l’un d’eux en était à sa vingt-deuxième ! —, « les gens ne se parlent pas ». Difficile, en effet, quand existe la barrière de la langue, qui peut être source d’enrichissement ou, à l’inverse, générer des blocages. A bord de l’Horizon, au contraire, chacun finit par connaître tout le monde ou presque, chacun se salue dans les coursives ou dans les ascenseurs, et des amitiés naissent vite au coin des bars…
Les agents de voyage convaincus
Croisières de France a récemment posé la question aux agents de voyages : Pensez-vous qu'une offre « francophone » (gastronomie, activités et spectacles en français, personnel parlant français, etc.) représente un argument de vente important vis à vis de vos clients ? La réponse n’a fait aucun doute : ils en sont persuadés… à 94 p.c., dont 66 p.c. « tout à fait ».
Mais il y a encore d’autres arguments qui font que Croisières de France répond à une véritable, et nouvelle, attente du marché.
Source : pagtour.net